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Hébé

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January D. Lockhart

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MessageSujet: Hébé Hébé EmptyMer 15 Juin - 15:00

blabla
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Hébé Vide
MessageSujet: Re: Hébé Hébé EmptyMer 15 Juin - 15:12

Thomas Justin D'Aragon
LEFT TO POUT AND MOAN.
LIBRE PRIS RESERVE

dave franco
© souryesterday
identité
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♣ Age : dix-sept ans.
♣ Date et lieu de naissance : 19 mars 2038 à Arles.
♣ Année d'étude : Troisième cycle.
♣ Composition de la baguette : bois de noisetier, 35, 5 cm, crin de licorne.
♣ Epouvantard : le corps de son frère, mutilé.
♣ Patronus : Un chat.
♣ Forces : Son sens de l'amitié. Il est très solidaire et ne laisserait jamais tomber ses amis.
♣ Faiblesses : Il n'arrive pas à exprimer ses sentiments.
♣ Signe particulier : Il arbore sans cesse un air blasé.
♣ Caractère : sarcastique, espiègle, calme, intelligent, amical, franc, jaloux, impulsif, une victime dans l'âme, rancunier, peur des sentiments.
♣ Probabilité d'appartenance à l'organisation : Moyenne.

histoire du personnage
EN T'ATTENDANT.

Ma mère serre la main de mon père. Tellement qu'on dirait qu'elle va imploser. Elle a les yeux plein d'espoir. Un espoir embrumé par des larmes, prêtes à s'évader dès qu'elle fermera sa paupière. Mon père tient le coup. Il sourit. Mais c'est un sourire crispé. Faux. Tellement faux qu'il fait mal. Y croit-il, même un peu ? Je ne saurais le dire. Pauline, ma sœur aînée, s'accroche à mon bras et blottit sa tête contre mon épaule. Elle a beau avoir vingt sept ans révolus, elle est plus petite que moi et bien plus inquiète. J'ai peur, mais je ne le montre pas. Je fais celui qui s'en fiche, mais au fond, je ne suis sûr de rien. Laure, mon autre sœur, est assise, derrière nous. Elle ne tiens pas debout. Ses jambes tremblent. Nous sommes le genre de famille lisse. En nous regardant, on nous croit unis, banals. Une famille comme une autre. En réalité, nous sommes brisés. Depuis son départ, rien ne va. Ma mère a l'oeil vitreux et s'en va, à cheval, toute la journée. Elle ne revient que très tard. Mon père se noie dans son travail. Ma sœur déménage ça et là. Et Laure... Eh bien, elle s'enferme dans sa chambre et n'en sort que pour manger, quand elle ne tient vraiment plus.

La communication a toujours été notre problème. Nous préférons taire les disputes sous des regards assassins. Taire notre amour dans des gestes, des présents. Nos conversations sont plates mais nos regards profonds. La bête noire de notre famille, ce n'est ni la mort, ni la vie, mais les sentiments. Je ne sais pas d'où ça vient, mais je n'ai jamais entendu mes parents me dire qu'ils m'aimaient, ou qu'ils aimaient chacun d'entre nous. Rien. Un vide linguistique qui signifie, pour nous, bien plus que des mots. Alignés, sur le quai de la gare, c'est dans un silence, encore, toujours, que nous attendons. Que nous l'attendons. Il est parti il y a six mois. Personne ne s'y attendait. Personne ne savait, à vrai dire, qu'il s'était engagé dans l'armée. L'armée moldue. Mon frère a toujours eu cette étrange attirance pour le monde moldu. Il ne s'était jamais senti à sa place chez les sorciers. D'un jour à l'autre, nous avons reçu un hibou. Il nous annonçait qu'il partait pour un pays de l'est. Il allait combattre pour l'armée des Nouvelles Nations Unis. Et c'était tout. Une lettre d'adieux, ou d'aurevoir, banale, rien. Aucune trace de peur. Aucun sentiment. On aurait dit une lettre pré écrite, à envoyer pour n'importe quelle occasion. Ca avait ébranlé mes parents, ça avait choqué mes sœurs, ça m'avait fait peur. Pendant tout ce temps, aucune nouvelle ne nous avait été donnée. Rien. Et tous les mois, nous nous rendions ensemble à la gare. Dans l'espoir de le revoir. Dans la crainte de trouver là son cercueil.

Un sifflement. Le train va arriver. Ma mère craque. Elle se blottit dans les bras de mon père dont le regard croise le mien. Il se retient, lui aussi. Il n'en peut plus. Nous n'en pouvons plus. Ma sœur serre mon bras. Je me tourne vers Laure. Elle est blanche comme un linge. Nous avons entendu des nouvelles à la radio. Des nouvelles de mauvaise augure. La guerre est de plus en plus coriace là bas. Ce train, c'est notre dernier espoir. Arthur, je te maudis. Pourquoi est-ce que tu nous a infligé ça ? Tu aurais pu faire tellement d'autres choses ! Pourquoi avoir choisi l'armée ? Pourquoi avoir choisi de t'engager alors que tu savais ce qui allait arriver.

Le train ralentit devant nous. Nous parcourons les fenêtres, à la recherche d'un visage connu. Lorsque les portes s'ouvrent. Le silence espérant persiste parmi nous. Ma gorge se serre. J'ai presque envie de fermer les yeux. Et peut-être que quand je les ouvrirai à nouveau, il serait là, juste devant moi ? Et nous serions à nouveau une famille lisse et banale. Ma mère retrouverait sa malice, mon père, son temps, Pauline, son sourire, et Laure, sa vie. Laure et Arthur sont des jumeaux. Aussi étrange que ça m'a toujours paru, elle a plus besoin de lui qu'il n'a besoin d'elle. Et moi, je ne sais pas. Je suis le petit dernier, celui qu'on aime mais qu'on ne connaît pas. Celui sur qui on se défoule, j'imagine. Les passagers descendent. Je cherche. Un regard. Des yeux ,noirs. Une mèche de cheveux bruns. J'entends Laure crier. Je me tourne. Il est là. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Il est là ! Est-ce bien lui ? Barbu, sale, fatigué. Ses joues sont creuses. Il est livide. Blanc. Blanc morbide. Mais il est là ! Son regard a changé. Son sourire a changé. Oui, il est là. Nous nous jetons sur lui. Il est assailli de toutes parts. Il pleure. Et pour la première fois dans l'histoire de notre famille. Il nous dit qu'il nous aime.







- - -

Le chemin de Traverse est bondé. A trois jours de la rentrée, les retardataires se pressent dans dans une panique communicative. Je n'ai que neuf ans, et pourtant, je suis serein. Je ne suis pas le genre de personnes qui cède facilement à la panique . Je suis plutôt celui qui se moque, qui taquine, qui joue. Les émotions des autres ne me contaminent pas facilement. Je suis assez insensible aux sourires. Et les fous rires contagieux sont comme contenus autour de moi. Comme si une barrière, une barrière protectrice, désagrégeait tout ce qui pouvait provenir des autres. Une barrière que j'aurais érigé moi même dans la crainte et la peur de ceux que je ne connais pas. Je ne suis pas très expressif. On dit souvent que j'ai l'air blasé, ce qui vient sûrement de ma nature de grand pessimiste. C'est aussi un rôle que je me donne, celui de l'éternel cynique qui pense que la vie est bien trop absurde pour s'y attarder. Au fond, je ne sais pas si la vie est si absurde que dans les livres que j'ai lu.

A droite, on me bouscule. Je ne dis rien. Je ne dis jamais rien, mais il n'empêche pas que ça me gêne. Que ça reste, en moi, une boule de colère qui grandit à mesure que les autres, ceux qui ont pénétré ma barrière sans mon consentement, perpétuent leur crime sauvage. J'ai la rancune tenace, mais c'est une rancune muette, ombrageuse, qui reste, enfouie en moi, dans un silence vide et pourtant bien plus signifiant que les mots sur lesquels je peine à la placer. Dans ma famille, on n'arrive pas facilement à exprimer nos sentiments. Tout passe par des gestes, des sourires, mais jamais par des mots. Du moins, pas des mots parlés. Mon père remarque que quelque chose ne va pas et pose une main sur mon épaule. Il tente de me réconforter par un sourire que je lui rends. Aujourd'hui, nous allons chercher ma baguette. J'en ai entendu parler des milliers de fois. Mon frère, mes sœurs, mon père, ma mère, ils sont tous passés par ce jour si particulier qui définira ma vie de sorcier, ce jour que j'attends avec impatience. J'ai été élevé dans une famille lisse et banale. Mon père est journaliste pour Le Sorcier Français. Il écrit une chronique, chaque semaine, sur ce que ses humeurs le portent à invoquer. Ma mère, c'est le genre de femme qui a vécu. Elle ne dit rien, mais on peut lire sur son visage qu'elle a vu du pays. Aujourd'hui, elle ne voyage presque plus. Du moins, elle ne quitte plus la Camargue. Il lui arrive souvent de revivre ses souvenirs en se plongeant dans sa pensine, mais, la plupart du temps, elle reste à la maison et s'occupe des chevaux. Depuis son accident, elle a peur de partir, de quitter son cocon. Je n'ai que neuf ans, mais je la comprends.

Nous arrivons enfin devant Ollivander's. Je grimace : la petite boutique est pleine. Il va falloir faire la queue. Et s'il y a quelque chose que je déteste par dessus tout, c'est attendre. Je regarde autour de moi. Ces sorciers, peut-être deviendront-nous amis un jour ? Peut-être que l'un d'entre eux sera le prochain ministre ? Le prochain directeur de Beauxbâtons. Mon père s'impatiente. Il a déjà fait ça quatre fois auparavant. Attendre. Voir le regard ébahi de son enfant devant sa baguette. Bientôt c'est mon tour. Le vieux gérant me regarde et part s'enfouir dans son arrière boutique. Il a l'air débordé. Il revient avec une boîte.

« Bois de saule et ventricule de cœur de dragon... dit-il en me la tendant. »

Je m'empare de la chose, incrédule. Je la dévisage. Tout ça pour un morceau de bois. L'instant me paraît moins magique que dans mes rêves. Je regarde mon père qui croise les bras. Je vise quelque chose, mais rien ne se passe.

« Ah oui... Je peux totalement sentir la magie en moi là..., dis-je à mon père,blasé. »

Il sourit et se tourne vers le vieillard pour lui demander autre chose. Je pose la baguette dans son étui et j'attends. Lorsqu'il revient, il a les yeux pleins de malice. Il pense avoir trouvé la bonne. Il me la tend. Lorsque je vise l'objet pour la deuxième fois, ça marche. Il lévite. Je ne sais pas comment ça se fait, mais il vole. C'est moi qui fait ça. C'est moi qui provoque ça. Je ne le vois pas, mais mon père a le sourire aux lèvres. Ce moment magique c'est encore produit, devant lui. Il se tourne vers le gérant et lui tend quelques gallions.


« Bois de platane ? Demande-t-il au vieil homme. »



Il secoue la tête.

« Bois de Noisetier. L'extraordinaire... Charmant, peu exigeant, très compréhensif.... Je dirais même tolérant. A un sens précis du jugement. Très précis. Mystérieux, tête pensante, qui pense parfois trop... Humeur changeante...Ajoutez à cela un crin de licorne. La douceur crue d'un bois complexe... »

Je ne comprends rien à ce qu'il baragouine. Ils parlent en anglais. Je regarde autour de moi, la boutique s'est vidée et contraste fatalement avec la rue qui est toujours aussi pleine. Mais au lieu de soupirer, comme je l'aurais fait en temps normal, je regarde ma baguette. La mienne, inaliénable et imprescriptible, mon droit d'être un sorcier. Enfin.

- - -

D'habitude, je suis l'un des premiers à passer. D'Aragon est au début de la liste. Mais cette année, j'ai pu voir le couloir se vider sous mes yeux. Je suis seul, assis sur le banc de bois. Et j'attends qu'on appelle mon nom. Le soleil passe à travers le verre transparent de l'académie dans des rayons lumineux et éclair les murs, déjà éclatants, avec splendeur. L'air automnal de septembre semble se frayer un chemin entre la porte et le sol. Je me souviens de la toute première fois où je m'étais assis là. J'avais neuf ans. C'était ma première entrevue avec Monsieur Enaudeau, le directeur adjoint. J'avais été le tout premier à passer. Il m'avait posé des questions banales. « Alors, mon grand, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? » « Je veux couper du bois dans les forêts russes, mon vieux. ». Bon, je l'admets, je n'avais pas répondu ça, mais je l'avais pensé très fort. A vrai dire, je ne me souviens même pas de ce que j'avais répondu. Je me souviens juste du petit visage pointu du professeur et de ce sourire presque narquois qu'il affichait. Monsieur Enaudeau, Jacques, de son prénom, comme je l'appris plus tard, m'a toujours semblé antipathique. Suffisant, supérieur et orgueilleux, il paraît que c'est un philosophe, moi, j'ai tendance à le considérer comme un sombre idiot. Je ne comprends toujours pas l'intérêt de ces entrevues. Elle sont généralement réservées aux élèves de dernière année. Enaudeau doit sûrement y trouver un plaisir secret, torturer ses élèves avec des questions existentielles. J'entends mon nom. Je me lève. Sans même lui adresser un sourire, j'entre dans la petite pièce qui lui sert de bureau et m'installe sur son éternel fauteuil en cuir.


« Bonjour Thomas. » Je fixe l'homme quelques secondes. Son regard, fatigué, peine à se stabiliser derrière le verre orangé de ses lunettes. Son visage,autrefois, devait être agréable. Mais aujourd'hui, ponctué de rides, flasque et lâche, il ne laisse guère paraître aucun signe de vie. Seule cette moue grotesque m'indique qu'il est toujours là, l'abominable personnage qui terrorisait mes frères et sœur, mais qui me laisse totalement indifférent. J'ose imaginer comme cela doit être désagréable. Perdre toute son assurance devant un simple élève. Et dire qu'il était à l'institut en même temps que mes parents. Dire que cet homme était dans la promotion de mon père. Pourtant, il a l'air bien plus tanné par le sable des temps que ne le sont mes parents. Il a l'air vide, comme une coquille inhabité, comme un manoir abandonné. On sent qu'à une époque, il était beau, il était frais, il était vivant. Mais cette époque semble révolue et la ruine qui se tient devant moi m'observe, avec son regard de fouine. « Monsieur Enaudeau », dis-je, avec un signe de tête. En le regardant plus attentivement, je comprends qu'il me dévisage, à sa façon. Je comprends qu'il doit m'analyser, comme je l'analyse en ce moment même. Que peut-il bien se dire ? Ça doit bien faire huit ans que nous ne nous sommes pas parlés. Je suis même étonnés qu'il se souvienne de moi. La dernière fois que je me suis assis sur ce fauteuil, qu'ai-je bien pu raconter ? Peut-être que je lui ai dit que je voulais être auror, que je voulais défendre la veuve et l'orphelin contre les forces du mal. Ce discours,je l'avais entendu tant de fois, venant des élèves de Zeus ou d'Athéna. En réalité, j'ai toujours été indécis. Le futur ? Il viendra quand il voudra. Ma voie ? Je la découvrirai quand il faudra. Mais pour l'instant, je ne sais pas. Je n'ai jamais su. Le long terme me fait peur. Le long terme signifie la vie, la mort, la fin, un but, et je n'en ai pas. Contrairement à mes frères et sœurs, je n'ai pas de vocation. Je ne suis pas un soldat dans l'âme, et je n'ai pas l'étoffe d'un rédacteur en chef. Je ne suis rien. Rien de défini, en tout cas.

«Vous devez sûrement vous demander pourquoi je vous ai fait venir ? » Pas vraiment, je me demande juste quand ça va finir, j'ai cours de dessin juste après. Encore une fois, tout se passe dans ma tête. Tout s'est toujours passé dans ma tête. J'imagine des centaines de répliques, des milliers de scénarios possibles. Mais je ne dis jamais rien. J'éprouve un certain plaisir à faire s'envoler mon imagination. A réfléchir à ce que je pourrais faire, ou à ce que j'aurais pu faire. Ce sont des choses que personne ne connaît vraiment. Des choses que je ne raconte pas. Qui sont privées. Mais à toujours tout vouloir cacher, est-ce que je ne passe pas mon temps à jouer un rôle ? Je ne réponds que par un sourire. Je ne suis pas vraiment d'humeur à lui faire la conversation. J'ai envie que ça se finisse. Ca me rappelle les fois où mes parents veulent avoir une « discussion » avec moi. Je peux sentir que quelque chose de pénible m'attend. Quelque chose que je n'ai pas envie d'entendre va être dit. Mais je ne sais pas encore quoi. Comme la fois où ils m'avaient parlé de mon orientation sexuelle. Je devais avoir 13 ans. Ils m'avaient demandé de venir dans le salon. Ils n'étaient que tout les deux. Ce n'est qu'en croisant leur regard que j'ai compris que j'allais passer sur le grill. Pourquoi ? Je ne le savais pas encore. Et une boule se nouait dans mon ventre. Je me demandais ce que j'avais fait de mal. Il s'avéra simplement que mes parents « m'aimaient même si j 'étais différent. » Ce que j'avais,bien entendu très mal pris. Le pire, dans tout ça, c'est que je ne sais même pas d'où ils tiraient l'idée que j'étais gay ou bisexuel. Bien qu'il n'y ait aucun mal à ça, comme ils disaient. Mais, autant que je me souvienne, le seul sorcier pour qui j'ai jamais eu un faible, c'est Albus Dumbledore, et il est mort et enterré.

Le directeur adjoint reprend son discours. Un de ces discours pompeux qu'on entend à Beauxbâtons. J'avais hâte de me rendre à l'académie. Arthur m'avait dit qu'il y avait passé les meilleures années de sa vie. Laure ne jurait que par Beauxbâtons. Mais, aujourd'hui, l'illusion s'est brisée. Beauxbâtons n'est plus cet endroit chaleureux que j'avais imaginé et que j'ai un peu connu. Maintenant, la méfiance et la peur y règnent. Plus personne n'ose sortir de sa commune. Hébé, qui était si joyeuse, n'est plus qu'un ramassis d'inquiets. Après l'horreur du bal, on se demande tous ce qu'il va se passer. Quelle sera la prochaine attaque ? Comment peut-on faire pire ? J'essaie de ne pas trop y penser, mais il est difficile de faire abstraction des regards angoissés de mes camarades. Heureusement, j'ai Abi. Abigaëlle Leroy. Ma plus fidèle alliée. On s'est connu lors d'une course de chevaux ailés. Je ne suis pas très doué en sport, mais j'ai quand même quelques bases. Malheureusement pour Abi, elle n'en a aucune. La maladroite m'a fait tomber de ma monture. J'ai failli y laisser mon bras. On m'a mené à l'infirmerie. Ce n'était pas grand chose mais Madame Twinkle voulait me garder en observation pour la nuit. Abi est restée avec moi. On a discuté. On a sympathisé. Et depuis, eh bien, elle est restée là. Avec moi. C'est sans doute ma meilleure amie, même si elle a un an de moins que moi, qu'elle passe son temps à me taper le bras et qu'elle casse tout ce qui m'appartient. Je dois dire que son sourire a quelque chose de rassurant. Quelque chose que les autres n'ont pas. Monsieur Eneaudeau s'est tut.

Je n'ai rien écouté de ce qu'il vient de dire. Peut-être m'a-t-il parlé de mes notes. Je ne suis pas un élève fameux, mais je me débrouille, surtout en magie médicale, mon option favorite. Il faut dire que je n'aime pas trop travailler. Je suis toujours partant pour aller flâner dans les jardins, mais une après midi à la bibliothèque ne m'attirera pas du tout. Jusque là, j'ai réussi à me débrouiller, mais je sais qu'à l'université, ça ne paiera pas de mine. Depuis mon arrivée à l'académie, j'ai passé plus de temps dans les jardins et les serres qu'à l'intérieur de l'établissement. Jusqu'à ma cinquième année, je n'avais pas mis un pied à la bibliothèque. « Alors, D'Aragon, vous êtes partant ? » A ce moment là, je comprends que je suis un peu dans le pétrin. Mais je ne laisse rien paraître. J'examine mes possibilités. Soit je lui demande « partant pourquoi ? » et j'avoue que je n'ai rien écouté. Je risque de me prendre quelques heures de retenues au passage. Quelques heures sans Abi... Mon choix est vite fait. « Oui, bien sûr ! » Il sourit. Si seulement je savais ce dans quoi je viens de m'embarquer.



● avis sur le tournoi : Tous les évènements qui se déroulent autour du tournoi l'inquiètent. Il aimerait que ça s'arrête.
● avis sur le ministère : Il n'a pas vraiment confiance en lui... Malgré la présence des aurors, il continue de se passer des choses bizarres à Beauxbâtons alors...
● avis sur l'organisation : Elle lui fait peur.
● avis sur les gobelins : Qu'on leur donne une baguette et qu'on en finisse.


relations du personnage
D'AUTRES VIES, D'AUTRES ECLATS, D'AUTRES ÂMES

♦ DELILAH E. SETTON imogen poots - C'est drôle de voir comment certaines personnes se rencontrent... Thomas et elle, ne se connaissaient pas plus que de vue et de réputation, lorsqu'un jour, par l'une de ses maladresses, un malheureux hasard et un enchaînement catastrophique, ils ont fait une bêtise ensemble... Une énorme bourde puisqu'ils ont fendu le tableau de la Joconde. Un pacte. Un serment. Ils ont fui et se sont promis de ne jamais en parler à personne. Depuis, à chaque fois qu'ils se croisent, un regard complice, des rougeurs, et un secret. Un lien étrange qui les rapproche plus qu'on ne pourrait le croire.

♦ ALEXANDER BLACKSTONE ben barnes - Un coup d'un soir. Rien de plus. Une aventure, étrange. Après l'avoir évité pendant des jours, après avoir hésité à répondre à ses lettres, Thomas s'est finalement décidé. Depuis, c'est une complicité immense qui est née entre les deux jeunes hommes. Confidences pour confidences, lettres longues et développées, Alexander est le meilleur ami de Thomas, et ils se voient dès qu'ils le peuvent.

♦ LIAM FRANKLIN james franco - "Ce bonhomme, c'est mon cousin. On ne sait jamais trop vu parce que mon père est mort avant mes dix ans et que ma mère n'a pas forcément gardé contact avec la famille étrangère et sorcière de son mari. Mais les seules fois où on se voyait, on avait l'inexplicable envie de se chercher. A notre stade, ce n'était plus de la taquinerie. Cependant, ces provocations n'ont jamais dépassés le stade de la bagarre, nos mères ne l'auraient pas supporté. Et puis, dernièrement, ce crétin a perdu son carnet de dessins à Durmstrang. Je ne sais pas si je lui redonnerais. En tout cas, pas temps qu'il ne l'aura pas réclamé."

♦ JODHAA P. SVALLBARD freida pinto - Beauxbâtons : premier voyage. Jodhaa assiste à une exposition de l’atelier d’Art. Lorsqu’elle voit les dessins de Thomas, elle ressent immédiatement quelque chose. Une sorte de sentiment d’appartenance, de reconnaissance. Comme s’il s’était adressé directement à elle. Même si d’habitude, elle n’a peur de personne, elle n’est pas allé le voir pour lui en parler, le trouvant trop intimidant à son goût. Le lendemain, jour de son départ, elle trouva, glissé sous sa porte, un portrait d’elle dessiné par cette griffe qu’elle reconnaissait sans même avoir à regarder la signature. Thomas. Lorsqu’elle trouva enfin le courage de lui écrire, elle se confia directement à lui, quitte à paraître cruche ou niaise. Depuis ce jour, ils ne cessent de correspondre et Thomas est bien déterminé à la rencontrer. Seulement Jodhaa lui a menti sur bien des points. Non, elle ne fait pas partie de la chorale. Non, elle n’a pas une voix d’or. Tout ce qu’elle a, C’est un éternel silence. Voilà pourquoi elle repousse encore et encore leur rencontre.




Dernière édition par January D. Lockhart le Jeu 23 Juin - 13:29, édité 1 fois
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Sirine Demeter Peleton
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danielle panabaker
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♣ Age : seize ans.
♣ Date et lieu de naissance : premier janvier à Nantes.
♣ Année d'étude : Troisième cycle.
♣ Composition de la baguette : bois de hêtre, sang de dragon, 33 centimètres.
♣ Epouvantard : Elle ne l'a jamais vu.
♣ Patronus : Elle ne l'a jamais vu non plus.
♣ Forces : C'est une très bonne menteuse.
♣ Faiblesses : Elle est totalement perdue, et du coup, elle fait n'importe quoi avec sa vie. Elle ne sait plus où elle en est, ni qui elle est, et ça la conduit à faire des choses qu'elle pourrait regretter.
♣ Signe particulier : Il arbore sans cesse un air blasé.
♣ Caractère : perdue, amicale, sociable, manipulatrice, menteuse, hypocrite, impulsive.
♣ Probabilité d'appartenance à l'organisation : Forte.

histoire du personnage
Et comment savez-vous que vous êtes fou ?

    « Oh, tu ne manqueras pas d'arriver quelque part, si tu marches assez longtemps. »


Une enfance banale pour une fille banale. Des parents de classe moyenne. Des sorciers ni trop connus ni trop inaperçus. On pourrait les confondre avec n’importe qui. Et c’est bien ça le problème de Sirine. Elle n’est pas unique. Elle est passe partout. Un physique banale. Une voix banale. Une pensée banale. Elle ne sort pas du lot. Elle n’est jamais sortie du lot. Elle pense comme tout le monde. S’habille comme tout le monde. Parle comme tout le monde. Alors, après seize ans passés dans cette carapace de banalité, elle implose. Comme un château de carte au gré du vent, elle s’effondre, dans un secret imperturbable. Qui est-elle ? Elle ne le sait pas. L’a-t-elle jamais su ? Elle est ce que les autres se représentent d’elle. Quelqu’un comme tout le monde. Personne ne soupçonnerait jamais, ça non, que sous ce visage d’ange se cachent des pulsions incontrôlables et maladives. Des angoisses, des peurs, des besoins, des envies. Un comportement qu’elle cache aux yeux de tous, mais qui s’exacerbe de plus en plus. La mort ? Elle n’y a jamais gouté. Une existence calme. Plate. Mais dans ses fantasmes les plus fous, elle tue. Elle tue ceux qui l’ont blessée par ces mots qui la révulsent. « Tu es gentille, mais…. » Elle déteste ça. Elle les déteste tous. Une haine enfouie profondément dans son cœur. Amicale, souriante, banale le jour, elle se transforme en monstre la nuit, dans son lit, lorsqu’elle complote sa vengeance. Mais ce penchant meurtrier l’inquiète de plus en plus. Comme si sa personnalité se dédoublait. Comme si une partie d’elle voulait rester banale parce qu’il est plus facile de ne pas faire face à la réalité. Elle n’est pas folle, non, elle est perdue. Quand on est construit comme un labyrinthe, il est difficile d’avancer. Alors elle écoute les mauvaises personnes. Elle se joint aux actes des mauvais. Le vol des joyaux ? Est-elle aussi innocente qu’elle pourrait le laisser croire ? Nul ne le sait, mais une chose est sûre, ce tatouage qui apparait dans son dos la nuit, lorsqu’elle n’est plus elle-même. Un oméga grec. Une malédiction ténébreuse. A la recherche de l’alpha. Une aventure qui pourrait la mener sur la piste de la vérité…



● avis sur le tournoi : L'occasion rêvée pour réveler au monde sa véritable personnalité.
● avis sur le ministère : Elle n'en pense pas grand chose, à part qu'ils sont très manipulables...
● avis sur l'organisation : De bonnes idées, de bons moyens, pourquoi ne pas les rejoindre ?
● avis sur les gobelins : Elle s'en contrefiche...


relations du personnage
D'AUTRES VIES, D'AUTRES ECLATS, D'AUTRES ÂMES

♦ CARTHAGE NOELINE MONFORT miley cyrus - Carthage est la meilleure amie de Sirine. Les deux jeunes filles sont inséparables. Avec César de Dionysos, elles forment un trio de choc. Des rires, des pleures, des disputes, une amitié solide que rien ne saurait briser, rien à part l'organisation du tournoi. Pour César et Carthage, c'est une véritable bénédiction et les déboires de l'organisation de la résistance font l'objet d'une enquête auxquels ils participent activement. Pour Sirine, c'est plus compliqué...

♦ ALEXANDER BLACKSTONE ben barnes - Un coup d'un soir. Rien de plus. Une aventure, étrange. Après l'avoir évité pendant des jours, après avoir hésité à répondre à ses lettres, Thomas s'est finalement décidé. Depuis, c'est une complicité immense qui est née entre les deux jeunes hommes. Confidences pour confidences, lettres longues et développées, Alexander est le meilleur ami de Thomas, et ils se voient dès qu'ils le peuvent.

♦ LIAM FRANKLIN james franco - "Ce bonhomme, c'est mon cousin. On ne sait jamais trop vu parce que mon père est mort avant mes dix ans et que ma mère n'a pas forcément gardé contact avec la famille étrangère et sorcière de son mari. Mais les seules fois où on se voyait, on avait l'inexplicable envie de se chercher. A notre stade, ce n'était plus de la taquinerie. Cependant, ces provocations n'ont jamais dépassés le stade de la bagarre, nos mères ne l'auraient pas supporté. Et puis, dernièrement, ce crétin a perdu son carnet de dessins à Durmstrang. Je ne sais pas si je lui redonnerais. En tout cas, pas temps qu'il ne l'aura pas réclamé."

♦ JODHAA P. SVALLBARD freida pinto - Beauxbâtons : premier voyage. Jodhaa assiste à une exposition de l’atelier d’Art. Lorsqu’elle voit les dessins de Thomas, elle ressent immédiatement quelque chose. Une sorte de sentiment d’appartenance, de reconnaissance. Comme s’il s’était adressé directement à elle. Même si d’habitude, elle n’a peur de personne, elle n’est pas allé le voir pour lui en parler, le trouvant trop intimidant à son goût. Le lendemain, jour de son départ, elle trouva, glissé sous sa porte, un portrait d’elle dessiné par cette griffe qu’elle reconnaissait sans même avoir à regarder la signature. Thomas. Lorsqu’elle trouva enfin le courage de lui écrire, elle se confia directement à lui, quitte à paraître cruche ou niaise. Depuis ce jour, ils ne cessent de correspondre et Thomas est bien déterminé à la rencontrer. Seulement Jodhaa lui a menti sur bien des points. Non, elle ne fait pas partie de la chorale. Non, elle n’a pas une voix d’or. Tout ce qu’elle a, C’est un éternel silence. Voilà pourquoi elle repousse encore et encore leur rencontre.


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Hébé Vide
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Hébé

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