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FUCKING BITCH · ♣ **FUCKING BITCH** *you know i'm better than you.*

blabla

FUCKING BITCH · ♣ **FUCKING BITCH** *you know i'm better than you.*

Nymphea Chrome Andrews

Pile, ou face ?

LIBRE PRIS RESERVE

hayley bennett
© primaël

identité

passeport

♣ Age : Vingt quatre ans.
♣ Date et lieu de naissance : un douze juin à Perth, en Australie.
♣ Métier : serveuse au chaudron baveur.
♣ Composition de la baguette : bois de prunelier, 32 centimètres, pousse de branchiflore.
♣ Epouvantard : Un détraqueur.
♣ Patronus : Une biche.
♣ Forces : Nymphea est une jeune femme très têtue. Tout ce qu'elle veut, elle l'obtient, par la force des mots, ou par le bout de sa baguette.
♣ Faiblesses : Elle est assez naïve dans le sens où il n'en faut pas beaucoup pour la convaincre de croire quelque chose.
♣ Signe particulier : Sur tout son dos s'allonge un magnifique tatouage. Un dédale dont elle seule connaît les secrets. Reflet de son âme, tracé de son existence, tatouage ensorcelé qu'elle tisse au fil des jours. Sa vie.
♣ Caractère : Drôle, affirmée, confiante, bavarde, forte tête, naïve, influençable, mystérieuse, mystique, morbide.
♣ Probabilité d’appartenance à l'organisation : forte

histoire du personnage

FORGOTTEN MEMORIES.

Mes yeux s’ouvraient péniblement sur la petite ruelle sombre dans laquelle j’étais allongée. Mon dos contre le parvis froid. Ma main contre la dalle humide. Comment étais-je arrivée là ? Je n’en savais rien. Je n’arrivais pas à me souvenir. De longs cheveux blonds, qui devaient être les miens, tombaient sur mes épaules. Je me relevai, avec peine. Que s’était-il passé ? Quelque chose coulait le long de ma joue droite. Je l’essuyai. Hm. C’était du sang. Etrangement, ce n’était pas ce qui m’inquiétait le plus. Ma tête me faisait un mal de chien. Une odeur horrible me donnait la nausée. Je levai la tête, à la recherche d’un repère. Le jour venait de se lever. Un soleil timide pointait son nez parmi les nuages. Le vent, glacial, était déjà au rendez-vous. Je tentais de me diriger vers la rue sur laquelle mon antre donnait. Mais mes jambes me faisaient trop mal. Surtout ma jambe gauche. Je m’appuyais sur les poubelles qui étaient disposées contre les murs de la ruelle. Un pas. Deux pas. Trois pas. Je me laissais tomber contre le sol. Je n’avais plus de force. Quelque chose glissa du blouson que je portai. Une lettre. Une enveloppe, plutôt. Je la rangeai. Ce n’était pas le moment de faire de la lecture. Je pris ma tête entre mes mains. Quelques images me revenaient. Brusquement. Elles m’agressaient. Je clignai des yeux pour me remettre les idées en place. Je repris la lettre que je venais de ranger. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu’elle me serait utile. Rassemblant le peu de force qu’il me restait, je me relevai. J’atteignais enfin la grande rue. Le vent poussa mes cheveux contre mon visage. D’un coup de main, je les écartai. Je regardais autour de moi. La bouche à moitié ouverte. Un grand fleuve séparait la ville en deux. Et une tour m’indiquait l’heure. Il était sept heures. Je n’avais aucune idée de là où je me trouvai. Je n’avais aucune idée de qui j’étais. Je ne me souvenais de rien. Rien du tout. Je n’avais plus aucun souvenir. Je me mis à la recherche de quelque chose que je pourrais reconnaître. Mais rien ne me sautait aux yeux. Tout m’était inconnu. J’errai dans cette ville, perdue. Je ne savais pas où je me dirigeai, mais tout ce que je voulais, c’était trouver quelqu’un qui pourrait m’aider. Je sentais mes jambes faiblir sous mon poids. Ma respiration s’accélérait. Le sang continuait de s’écouler le long de mon cou. Ca venait de mon oreille. A bout de force, je m’assis sur le rebord du trottoir. Une nausée épouvantable me força à m’allonger. Mes yeux se fermaient doucement. Je n’en pouvais plus.

« Mademoiselle ? Vous allez bien ? Mademoiselle ? »

Un homme s’avançait vers moi. Je faisais tout pour garder mes yeux ouverts. Pour rester consciente. Lorsqu’il vit le sang le long de mon visage, il commença à paniquer.

« Ne vous en faites pas, je vais vous conduire à l’hopital. Comment vous appelez-vous ? Mademoiselle, vous m’entendez ? »

Mon bras lui tendit la lettre. Il la lut et acquiesça. Il me porta dans ses bras et me demanda de m’accrocher. Je baissai la tête. Une flaque d’eau reflétait un visage. C’était moi. C’était mon visage… Toute la question était, maintenant, de savoir qui j’étais…

Il transplana.

● avis sur le tournoi : Elle n'a pas assez d'argent pour voyager, et le temps qu'elle pourrait passer à le regarder, elle préfère le passer à travailler pour pouvoir payer son loyer... Et oui, certaines personnes sont atteintes par la crise !
● avis sur le ministère : Le ministère avait promis d'arranger la conjoncture économique du monde magique, et au lieu de ça, il dépense un fric fou dans un tournoi, elle a vraiment du mal à accepter ça...
● avis sur l'organisation : Résistance à l’oppression d'une aristocratie folle qui ne comprend rien à sa population ? Elle en ferait bien partie.
● avis sur les gobelins : Sales petits voyous, sans eux, on n'en serait pas là aujourd'hui.

relations du personnage

D'AUTRES VIES, D'AUTRES ECLATS, D'AUTRES ÂMES

♦ ANDREW O'MALLEY milo ventimiglia - Andrew et January se sont connus à Poudlard. Avec Carlie et Sarah, ils formaient un quatuor assez populaire. Unis par un don qu’ils partagent, la science des chiffres, l’arythmancie magique, January et Andrew sont meilleurs amis depuis leur première année à Poudlard. On pourrait décrire leur relation comme un lot de sarcasmes et de complaintes incessantes, un second degré recherché. Un délire continu. Mais ce que January ne sait pas, c’est qu’elle ne connaît qu’une façade mensongère qui lui coutera presque la vie.

~

POV Andrew
Et l’éclat qui brillait dans ses yeux en disait long. J’étais son seul espoir. Et, ironiquement, j’étais celui qui allait y mettre un terme. Ils lui donnaient des coups. Ils la frappaient. Elle en savait trop. Elle en avait toujours su trop. Tant sur moi que sur ces affaires. Il fallait que ça finisse. Il fallait que ça cesse. Elle voyait en moi la liberté. Elle murmurait mon nom. Elle ne comprenait pas pourquoi je ne bougeais pas. Et je ne comprenais pas non plus. Elle avait été ma meilleure amie. Et elle se faisait battre, devant moi, dans une ruelle sombre de Londres. Et son sang recouvrait les dalles piétinées. Elle était à terre. Et elle attendait. Elle m’attendait. Remords. Regrets. Souffrance. Indécision. Un cri. Un cri silencieux et pétrifié, au fond de ma gorge. Je les entendais m’appeler. Me dire de le faire. Moi seul pouvais le faire. Alors je pointais ma baguette dans sa direction. Et mes lèvres dessinèrent ce sort oublié. Et pendant l’espace d’une seconde, je vis qu’elle avait compris. Qu’elle avait tout compris. Avant qu’elle n’oublie tout, à jamais.

~
POV January

Ses traits étaient recouverts par l’ombre de la ruelle. Mais alors qu’il se rapprochait, durant quelques secondes, la lune traversa son visage. Andrew. C’était lui, il venait pour me sauver. Secouée par les coups, je percevais sa silhouette. Pourquoi ne faisait-il rien ? Pourquoi ne m’aidait-il pas ? Je cherchais ses yeux d’onyx. Le noir de ses pupilles. Mais lorsque son regard croisa le mien. Lorsqu’il pointa sa baguette vers moi. Je compris. Il n’avait jamais été mon allié. Il n’avait jamais été mon ami. Inconnu . Menteur. Imposteur. Voile cruel de la vérité qui tombait, comme ma tête, sur le sol. Le vide. Le néant. Le noir.

~
Suite au sort lancé par Andrew, January fut incapable de ce souvenir de son passé. Elle a tout oublié. Pourtant, quelques jours après son accident, January reçut un message codé. L’aide d’un autre arythmancien. Andrew, rongé par les remords, la prévenait qu’elle était en danger. Qu’elle était la cible. Et qu’elle devait partir, vite. Message anonyme, bien sûr, mais plus signifiant encore que s'il avait été signé. Andrew vit au quotidien avec ce lourd fardeau qu'il porte. Le mal infligé à une amie. Et cette lueur, dans ses yeux, qui montrait qu'elle avait compris.

♦ KEIRA STEVENS lyndsy fonseca - January et Keira sont très proches. Elles se connaissent depuis leur arrivée à Poudlard et ne se sont plus quittées depuis. Elles travaillent dans le même service de l'hôpital Sainte Mangouste ce qui les amène à passer beaucoup de temps ensemble. Depuis son accident, Keira est la personne dont January est la plus proche. Elles se retrouvent, petit à petit. Keira adore lui raconter leurs péripéties de Poudlard et January adore écouter son amie. Voir ce sourire sur son visage et cet éclat dans ses yeux lorsqu'elle se rappelle de l'époque bénie.